Spécialités: Imagerie
Essai ouvert aux inclusions

Étude PRI 2015 : étude de phase 4 randomisée visant à comparer la tolérance des biopsies par voie transpérinéale associées à l’imagerie par résonance magnétique aux biopsies échoguidées par voie transrectale chez des patients ayant des complications post-interventionnelles. Le cancer de la prostate prend naissance dans les cellules de la prostate et il est d’évolution lente, mais il peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. L’adénocarcinome représente 95 % des cas de cancer de la prostate et se développe à partir des cellules glandulaires produisant le mucus et le liquide prostatique qui se mélangent aux spermatozoïdes et à d’autres composants pour former le sperme. La réalisation de biopsies de la prostate est le seul moyen de confirmer le diagnostic du cancer de la prostate et d’envisager les modalités de traitement. Ces biopsies peuvent être réalisées par voie transpérinéale ou transrectale. L’objectif de cette étude est de comparer la tolérance des biopsies par voie transpérinéale associées à l’imagerie par résonance magnétique aux biopsies échoguidées par voie transrectale chez des patients ayant des complications post-interventionnelles. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe auront une biopsie de la prostate transpérinéale (à travers le péritoine), guidée par imagerie par résonance magnétique (IRM). Les patients du deuxième groupe auront une biopsie de la prostate par voie transrectale (via le rectum) échoguidée (suivi par échographie). Les patients seront suivis pendant 1 an.

Essai ouvert aux inclusions

Étude AATT : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité de l’allogreffe par rapport à l’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques, suite à un traitement de première ligne par chimiothérapie conventionnelle, chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien de phénotype T périphérique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’allogreffe par rapport à l’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques, suite à un traitement de première ligne par chimiothérapie conventionnelle, chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien de phénotype T périphérique. Tous les patients recevront un traitement de préphase comprenant de la vincristine administrée en perfusion intraveineuse et de la prednisone administrée par voie orale, une fois par jour, pendant sept jours. Les patients recevront ensuite quatre cures de chimiothérapie conventionnelle de type CHOP14, comprenant du cyclophosphamide, de la doxorubicine, de la vincristine, administrés en perfusion intraveineuse, de la prednisone administrée par voie orale pendant cinq jours, et du lénograstim administré en injection sous-cutanée pendant neuf jours. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines. Les patients stables ou ayant répondu au traitement, recevront, deux semaines après la fin du traitement par CHOP14, une cure de chimiothérapie de type DHAP, comprenant du cisplatine administré en perfusion continue pendant 24 heures, de la cytarabine administrée en perfusion intraveineuse, toutes les douze heures pendant un jour, de la dexaméthasone administrée par voie orale, pendant 4 jours, et du lénograstim administré en injection sous-cutanée. En cas d’altération de la fonction rénale ou de la fonction auditive ou de neuropathies sévères, le cisplatine sera remplacé par le carboplatine. Les patients seront d’autre part répartis de façon aléatoire en deux groupes : Pour les patients du premier groupe (groupe autogreffe), un recueil de cellules souches hématopoïétiques (CSH) du sang périphérique sera réalisé après la fin de la cure DHAP. Les patients recevront, sept jours avant la greffe, un traitement de préparation (conditionnement) de type BEAM, comprenant de la carmustine (BCNU) administrée en perfusion intraveineuse, de la cytarabine, administrée en perfusion intraveineuse, deux fois par jour pendant trois jours, de l’étoposide administré en perfusion intraveineuse pendant trois jours, et du melphalan administré en perfusion intraveineuse. Les patients recevront ensuite une transplantation de celles souches hématopoïétiques périphériques, dans les quatre à six semaines après la fin du conditionnement, suivie d’un traitement par lénograstim administré en injection sous cutanée jusqu’à la reconstitution des neutrophiles. Les patients du deuxième groupe (groupe allogreffe) recevront, huit jours avant la greffe, un traitement de préparation (conditionnement) de type FBC, comprenant de la fludarabine administrée en perfusion intraveineuse pendant quatre jours, du busulfan administré par voie orale pendant deux jours, et du cyclophosphamide administré en perfusion intraveineuse pendant un jour, puis une transplantation de celles souches hématopoïétiques périphériques sera réalisée. Les patients du deuxième groupe (allogreffe) n’ayant pas un donneur HLA identique apparenté ou non apparenté, recevront le même traitement que le premier groupe. Les patients seront revus tous les trois mois, pendant les deux premières années, puis tous les six mois pendant la troisième année. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique, un examen de laboratoire (prélèvement sanguin), un examen radiologique (scanner).

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Étude TEP-GVHc : étude évaluant l’intérêt de la Tomographie par Emission de Positons couplée à la Tomodensitométrie (TEP-TDM) avec le traceur radio-pharmaceutique 18F-FDG pour diagnostiquer une réaction chronique du greffon contre l’hôte (GVHc), chez des patients ayant eu une allogreffe. [essai clos aux inclusions] L’allogreffe est une technique de thérapie cellulaire permettant la guérison de nombreux patients atteints d’hémopathies. Elle a pour conséquence le développement d’une réaction chronique du greffon contre l’hôte (GVHc) dans 30 à 70% des cas. Le diagnostic de GVH chronique fait appel actuellement à des biopsies d’organes touchés (peau, foie, tube digestif) et/ou l’observation de signes cliniques typiques suffisant au diagnostic. Toutefois, les sites anatomiques à biopsier notamment pour le tube digestif ne sont pas clairement identifiés (biopsie haute ou basse) et peuvent présenter des risques lors de leur réalisation notamment chez des patients fragilisés par l’hémopathie ou l’immunosuppression. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’utilisation d’un examen d’imagerie par TEP-TDM pour le diagnostic de la GVHc et de le comparer aux outils diagnostiques habituels. Les patients allogreffés au CHU de Caen seront évalués pour un score de GVHc puis bénéficieront d’un examen TEP-TDM environ 60 min après l’injection du traceur, 18F-FDG. L’évaluation du score de GVHc sera réalisée 1 fois par mois, pendant 6 mois après la TEP-TDM.

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Étude A005D-E01-201 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du [68Ga]-NeoBOMB1 dans le diagnostic primaire chez des patients ayant un cancer surexprimant le récepteur peptidique libérant de la gastrine. [essai clos aux inclusions] Le peptide induisant la production de la gastrine, est une neuroendocrine exprimée dans de nombreux tissus, parmi lesquels le système nerveux central et le tube digestif. La gastrine induit plusieurs processus cellulaires dont la prolifération et la migration. Ces effets biologiques sont parmi les principaux mécanismes capables de promouvoir la formation de métastases par des cellules cancéreuses. En plus le peptide induisant la production de la gastrine et/ou son récepteur sont exprimés avec une fréquence remarquable par différentes tumeurs primaires humaines. Le [68Ga]-NeoBOMB1 est un inhibiteur du récepteur peptidique libérant de la gastrine, conjugué à un radiotraceur pour la tomographie par émission de positrons. Il permet de visualiser les cancers qui expriment le récepteur peptidique libérant de la gastrine. L’objectif de cette étude sera d’évaluer l’efficacité du [68Ga]-NeoBOMB1 dans le diagnostic primaire chez des patients ayant un cancer surexprimant le récepteur peptidique libérant de la gastrine. Les patients seront répartis en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du [68Ga]-NeoBOMB1 puis 4 séances de scanner par TEP-TDM à faible dose seront réalisées 15min, 1h, 2h et 4h après l’injection du radiotraceur. Les patients du deuxième groupe recevront du [68Ga]-NeoBOMB1 puis 2 séances de scanners par TEP-TDM du corps entier seront réalisées 90 min et 150 min après l’injection du radiotraceur. Une séance de scanner statique des ganglions lymphatiques par TEP-TDM sera réalisée chez les patients ayant un cancer de la prostate. Un scanner par TDM à haute dose du corps entier sera réalisé chez les patients dont l’imagerie conventionnelle aura été réalisée plus de 4 semaines avant le début de l’étude. Les patients seront suivis jusqu’à 6 semaines après le début du traitement de l’étude.

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